Point de Vente Paroissial

En prévision des fêtes de noël,

notre paroisse organise un

 

Point de Vente Paroissial

 

 

Le Pasteur et les conseillers se réjouissent de ce temps de rencontre enfin possible

le samedi 12 décembre entre 14h30 et 17h

au Chapitre (Carcassonne).

Venez masqués


 

Cultes de l’Ensemble de l’Aude

Dimanche 30 août les membres des conseils presbytéraux, et les anciens de nos deux communautés ont participé à un culte d’au revoir à Georges d’Humières, Président du CP de Narbonne pendant 12 ans. Il quitte l’Aude pour Strasbourg et nous recevra avec joie dans cette belle ville.

 

• 18 octobre : culte d’installation du nouveau Conseil de Narbonne présidé par Jean Pierre Julian Président de la Région CLR, en présence des délégués du conseil d’Ensemble de Carcassonne.

 

• 25 octobre : culte d’installation du Conseil de Carcassonne  coprésidé par Anne Marie Borne, membre du Conseil Régional CLR, et Charles Klagba, en présence d'une délégation de Narbonne.


 

Activités septembre - octobre

Reprise de toutes les activités paroissiales

Cultes normalement assurés tous les dimanches à 10 h 30. Cène le 1er dimanche du mois.

 

 • 27 sept culte des moissons, accueil envisagé des enfants.

 

11 octobre : culte de rentrée chez Walburg à Malportel,

->voir le plan d'accès

  • 10h30 : Culte coprésidé et chantant dans la bergerie
  • à midi : repas tiré des sacs,
  • 14h00 : conférence d’Elian Cuvillier, professeur de Nouveau Testament è l’Institut Protestante de Théologie de Montpellier. Il nous parlera de son livre écrit pendant le confinement

« Fin d’un monde ou faim du monde » 

->voir invitation


 

Journées du patrimoine 2020

Une rentrée en signe d’appel à la découverte du patrimoine de la ville de Carcassonne.

Nous sommes heureux en effet de voir le Temple Protestant figurer parmi les nombreux lieux à visiter durant les

Journées du Patrimoine les 19 et 20 septembre.

Heureux également de vous faire découvrir à cette occasion la Bible Polyglotte de Paris en 7 langues, mise à disposition gracieusement par l’Évêché de Carcassonne.

 

• Samedi 19 septembre, de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h

Les visiteurs pourront découvrir ou redécouvrir les lieux en même temps qu’une importante collection de Bibles en français et autres langues.

Le patrimoine des protestants le plus précieux, c’est la Bible

Dans laquelle ils lisent la parole de Dieu et la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Les bâtiments, souvent sobres d’aspect ainsi que les rares objets du culte constituent un patrimoine au service exclusif de l’annonce de la parole transmise par les Saintes - Écritures.

• Dimanche 20 septembre, culte à 10 h 30

Temple ouvert l’après-midi, de 15 h à 18 h

Conférence d’André Bonnery, professeur d’histoire, de 16 h à 17 h

Il présentera, avec l’éclairage de documents iconographiques, les premières éditions imprimées de la Bible en français, dans le contexte de la Renaissance et de la Réforme. A cette époque on avait le souci de rendre l’Écriture accessible au plus grand nombre.

On découvrira aussi un tome d’une exceptionnelle édition en 10 volumes de la Bible Polyglotte de Paris, en 7 langues, imprimée entre 1628 et 1645, mise temporairement et gracieusement à disposition pour ces Journées du Patrimoine, par l’évêché de Carcassonne.

Dans le souci de retrouver le texte le plus authentique possible, les éditeurs ont eu recours aux manuscrits anciens dans les premières langues de la Bible, traduites par des orientalistes érudits, en latin et en grec, pour en faire une présentation critique, la plus sûre possible.

Cette conférence est accessible à tout public.

Nombre de places limitées à 30 en raison des mesures barrières. Port du masque obligatoire pendant la visite et la conférence.

->Vous pouvez consulter le diaporama de la conférence ici


 

Culte et AG à Malportel 28/06/20


Assemblée Générale Ordinaire 2020

de l’Association Cultuelle de l’Église Protestante Unie de Carcassonne.

 

Chers membres,

En raison de l’épidémie de Covid 19 nous avons dû reporter au 28 juin la tenue de l’Assemblée générale prévue le 29 Mars 2020. Elle se déroulera à l’extérieur, et fera suite à un temps de culte, que majoritairement vous avez souhaité. Nous serons particulièrement vigilants afin que cette rencontre se déroule dans le respect des normes sanitaires imposées, et que votre participation à ce moment important de la vie de l’Église locale soit vécu par tous sans appréhension et sans risque.

 

Le dimanche 28 Juin au Domaine de Malportel

 à partir 10h15

 

 --> cliquez ici pour télécharger la convocation et le déroulé de la journée


 

Reprise des Cultes

Chers paroissiens, paroissiennes et amis,

 

Le Conseil Presbytéral, lors de sa séance du 2 juin 2020, a décidé à l’unanimité de célébrer à nouveau dans le temple les cultes des 7 - 14 et 21 juin.

Nous serons heureux de nous retrouver aux heures habituelles pour louer Dieu ensemble.

Mais cette joie des retrouvailles nous engage à vous accueillir dans des conditions de sécurité qui nous ont été imposées par le communiqué de presse du 22 Mai 2020.

 

Ces conditions consistent à :

*Port du masque.

*Distanciation physique de 1m à l’intérieur et aux abords du temple.

*Entrée par la rue Antoine Marty.

*Places indiquées sur les bancs par les feuilles de chant.

*Gel hydro alcoolique à l’entrée et à la sortie (des masques seront à votre disposition à l’entrée).

*La sortie se fera aussi par la rue Antoine Marty, mais ne devra pas provoquer d’attroupement. (Nous pourrons néanmoins échanger avec vous tout en respectant les distances).

*Vous déposerez votre offrande dans une corbeille prévue à cet effet à la sortie.

*1er dimanche de juin : culte avec Sainte Cène, mais nous ne partagerons pas les éléments.

 

Si toutes ces précautions ne vous découragent pas, vous serez les BIENVENUS.

 

 Le conseil presbytéral


 

Temple ouvert à Pentecôte

Chers paroissiens, paroissiennes, et amis,

 

Ce dimanche de Pentecôte est attendu par de nombreux chrétiens.

Après deux mois et demi de vie confinée

Les lieux de culte vont enfin pouvoir s’ouvrir et accueillir du public.

En ce qui concerne le Temple de Carcassonne, il sera ouvert de10h15 à 11h30  pour ceux qui souhaitent venir se recueillir. Il n’y aura pas de Culte célébré par un officiant, mais nous serons quelques uns, membres du Conseil Presbytéral pour vous accueillir en toute sécurité. (Selon les directives nationales imposées, communiqué de presse du 22 Mai 2020

*Port du masque obligatoire.

*Distanciation physique de 1 m à l’intérieur et aux abords du Temple.

*Sens de circulation entrée Rue Antoine Marty et sortie Rue du Palais.

*Places indiquées sur les bancs.

*Gel hydro - alcoolique à l’entrée et à la sortie.

Pour ceux qui choisissent d’attendre encore, avant de retrouver la communauté, vous recevrez comme chaque dimanche « la manne hebdomadaire » à domicile :

- culte audio et papier proposé par Charles Klagba et mis sur ce site.

- iconographie de la Pentecôte à partir d’une sculpture sur ivoire visible à la cathédrale de Narbonne (nous sommes reconnaissants envers André Bonnery de cet apport culturel et théologique)

Joyeux Dimanche de Pentecôte.

Denise Servière


 

PENTECOTE

La Pentecôte

Détail d’une sculpture sur ivoire, début du IXe siècle, cathédrale de Narbonne

                  Analyse iconographique, par André BONNERY.

 

(cliquez sur l'image pour l'afficher dans une nouvelle fenêtre)

 

Source scripturaire 

« Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Tout à coup il y eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d’un violent coup de vent : la maison où ils se tenaient en fut toute remplie ; alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis de l’Esprit Saint et ils se mirent à parler d’autres langues comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. » (Actes 2, 1-4)

 

Description

Cette image est un détail d’une plaque d’ivoire sculptée figurant la crucifixion entourée par une série de petites scènes en relation avec la Passion et la Résurrection. Ce plat de reliure servait à l’ornementation de la couverture d’un livre liturgique. Il fut sculpté à la fin du règne de Charlemagne, vers 810-815, dans un atelier d’ivoiriers de l’École palatine d’Aix-la-Chapelle. On ne sait pas très bien en quelles circonstances il parvint à Narbonne.

La scène se passe, non pas dans la « chambre haute » suivant l’indication de Actes 1, 13 mais devant une vaste bâtiment de pierre comportant une série de fenêtres en plein cintre, dans sa partie supérieure. Il s’agit de la « maison » (Actes 2, 2) dans laquelle « Ils se trouvaient réunis tous ensemble ». Le modèle de ce bâtiment est sans doute l’Aula palatina, vaste salle d’apparat du palais d’Aix-la-Chapelle, comparable à la basilique paléochrétienne dite Aula Constantiniana du palais de Constantin à Trèves, toujours visible.

Le « ils » des Actes pourrait désigner les apôtres avec les femmes, Marie, la mère de Jésus  et ses frères, dont il est question un peu plus haut (Actes 1, 14). Mais, dans le contexte, il s’agirait plutôt du groupe des Douze reconstitué après la désignation de Mathias pour remplacer Judas (Actes 1, 15-26). En tous cas, c’est l’option choisie par l’ivoirier.

Au premier rang, au centre, on distingue, assis, le leader du groupe, Pierre, tenant la clé de la main gauche, en référence à Mt. 16, 19. Il a la main droite levée, comme pour prendre la parole. C’est lui en effet qui, après l’irruption de l’Esprit, s’adressera à la foule au nom de ses amis (Actes 2, 14-41). Au-dessus des Douze, apparait la main du Père sortant d’un nuage ; de ses doigts écartés jaillissent des rayons, quatre par doigt, qui descendent en triangle sur le groupe des apôtres.

On admirera la technique stupéfiante de l’artiste qui détache les rayons du fond de la plaque, ainsi que la précision anatomique de la main, quand on sait que la scène mesure dans son ensemble 5,5cm x 5 cm.

 

Analyse

La Pentecôte chrétienne, ici évoquée en image, a eu lieu, selon les Actes des Apôtres, le jour de la « fête des Semaines »,  Shavouot, l’une des trois fêtes juives majeures avec Pâques et la fête de Cabanes (Ex 23, 16-17), qui faisaient l’objet d’un pèlerinage à Jérusalem. Elle avait lieu sept semaines, c'est-à-dire cinquante jours après Pâques, d’où le nom de pentekostè, la « cinquantaine ». A l’origine, il s’agissait d’une fête païenne, héritée des Cananéens lors de l’entrée dans la Terre promise, au cours de laquelle on célébrait les moissons. Mais dans le cours du 1er siècle, elle se transforme en fête de l’Alliance conclue par Dieu avec Noé, ensuite avec le don de la Torah au Sinaï. Au temps de Jésus, cette mutation de sens était en cours. La date indiquée par Luc pour l’irruption de l’Esprit sur les croyants possède donc une forte charge symbolique : à la Pentecôte, Dieu scelle une Alliance nouvelle avec son peuple réuni dans la foi en Christ, alliance fondatrice de l’Eglise.

 

 L’artiste a su traduire avec sobriété l’essentiel de  la teneur du texte des Actes en employant les symboles iconographiques les plus appropriés.  La main de Dieu qui sort des nues est traditionnelle pour représenter l’intervention divine dans l’univers des hommes. Elle est très fréquemment utilisée à l’époque paléochrétienne sur les mosaïques ou dans la sculpture. La main est symbole de pouvoir et d’autorité. Dieu ne pouvant être représenté, il est toujours caché par une nuée lorsqu’il se manifeste car l’homme ne pourrait supporter sa vision (Ex 33, 20 ; 1 R. 8, 10ss ; Ez.10, 38). Lors de la Transfiguration, une voix sortit de la nuée Mt. 17, 1-8 ; à la fin des temps, le Christ reviendra dans les nuées (Mt 24, 30 ; Ap.1, 7).

Le texte des Actes parle d’un vent violent et de langues de feu pour manifester l’intervention de l’Esprit sur les apôtres. S’il est difficile de traduire en sculpture l’action du vent, le plus souvent, l’iconographie retient les langues de feu descendant sur les apôtres. Ici, le sculpteur a choisi les rayons sortant de la main divine. Cette figuration, qui est sans précédent iconographique, présente l’avantage de montrer que l’Esprit est envoyé par le Père selon la promesse de Jésus (Ac.1, 4 et 8). D’autre part il n’y a rien de plus immatériel qu’un rayon. On notera qu’il y a vingt rayons alors que les apôtres sont au nombre de douze, ce pourrait indiquer la profusion d’un Esprit qui n’est pas avare de ses dons et de sa grâce.

Le bénéficiaire explicite de la venue de l’Esprit est le groupe apostolique. Luc est le seul à réserver le titre d’apôtre aux Douze et il en définit la condition : il faut avoir suivi Jésus durant tout son ministère, «depuis le baptême de Jean jusqu’au jour où il fut enlevé » (Actes 1,21), c’est pourquoi  Il  n’accordera pas ce titre  à Paul, dans les Actes.

La figuration de la Pentecôte la plus ancienne connue est une peinture syrienne du VIe siècle. On y voit Marie présente au groupe des Douze recevant avec eux  l’Esprit sous la forme de petites flammes ; cette représentation sera souvent reprise plus tard. Nous noterons que Marie n’est pas présente sur l’ivoire de Narbonne. Par contre, Pierre  préside visiblement le groupe par sa position centrale. Les Actes disent bien quel fut son rôle de premier plan, tant pour l’élection de Matthias que lors de son intervention à la suite de la venue de l’Esprit. Le fait qu’il tienne une clé n’a rien d’exceptionnel ; on le voit déjà avec cet attribut sur une mosaïque à Saint-Vital de Ravenne (VIe siècle). Cette iconographie qui sera, par la suite, abondamment utilisée, est à mettre en relation avec la parole du Christ : « Je te donnerai les clés du royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aux cieux ; tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aux cieux. »  (Mt 16, 19). Mais ce pouvoir est également donné aux autres apôtres : « En vérité, je vous le déclare : tout ce que vous lierez sur la terre, sera lié au ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié au ciel. » (Mt, 18, 18). Pour eux, il n’est pas ici question de clé.

  Le pouvoir de lier et délier sera ensuite transmis, selon la lecture catholique, aux successeurs des apôtres, à l’intérieur de l’institution ecclésiale. Dans une vision protestante, il est moins question de pouvoir que de responsabilité et même de devoir d’annoncer la Bonne Nouvelle qui délie et libère celui qui la reçoit.

Il n’est pas sans intérêt de noter que la clé, symbole du pouvoir, apparait entre les mains de Pierre, pour la première fois, dans une scène de la Pentecôte,  à l’époque de Charlemagne. C’est à ce moment en effet que se renforce, comme jamais auparavant, l’autorité spirituelle et temporelle du Pape (donation d’un État pontifical en 774), autorité soutenue officiellement par l’Empire carolingien. Bientôt on s’efforcera de fonder juridiquement la primauté pontificale (Les Fausses décrétales vers 850), dont on ne doute déjà plus en Occident à la fin du règne de Charlemagne, alors que l’Evangile ne dit rien d’une succession de Pierre instituée par Jésus.

Pour tous les chrétiens, quelle que soit leur confession, la descente de l’Esprit Saint sur les apôtres, au jour de la Pentecôte, consacre la naissance de l’Eglise à qui a été confiée la mission de proclamer la Bonne Nouvelle de la délivrance, dans un passage parallèle à celui des Actes « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie … » (Jean 20, 21-23).


 

Journée du Consistoire 2020

Ascension et journée du consistoire Aude - P O

 

Nicola Kontzi-Meresse, pasteure de Perpignan, vous propose un culte pour cet évènement.

Ce culte vidéo pourra être consulté sur le blog de nos amis des Pyrénées Orientales (à partir de jeudi 11h00) :

-->aller sur le site:

-->visionner la vidéo sur youtube


 

ASCENSION

L’Ascension, d’après une plaque d’ivoire des environs de l’an 400

Commentaire iconographique d’André BONNERY

Cette plaque sculptée dans l’ivoire, conservée au Bayerisches Nationalmuseum, à Munich, est datée des environs de l’an 400. Elle était probablement destinée à orner la couverture d’un codex, peut-être un évangéliaire. Elle offre la représentation rare de l’Ascension du Christ au matin de Pâques.

 

 

 

 

 

(cliquez sur l'image pour l'afficher dans une nouvelle fenêtre)

Que disent les textes ?

*Le récit le plus complet de l’Ascension est fourni par les Actes des Apôtres. Ils sont les seuls à parler d’une période de 40 jours durant laquelle le ressuscité apparait à ses disciples à diverses reprises et les entretient du Règne de Dieu (1, 1-3). Au cours d’une dernière rencontre, il leur annonce la venue de l’Esprit et les mandate pour être  « ses témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (1, 7) « À ces mots, sous leurs yeux, il s’éleva et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se trouvèrent à leur côté et ils leur dirent : « Gens de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui vous a été enlevé pour le ciel reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel » (1, 9-11). C’est alors que l’on apprend où eut lieu cette scène : « Quittant la colline appelée mont des Oliviers, ils regagnèrent Jérusalem ». (1, 12)

*Matthieu ne parle pas de l’Ascension mais il la suggère. On est après Pâques, en un temps non déterminé : « Les Onze se rendirent en Galilée, à la montagne où il leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent ils se prosternèrent ». (28, 16) Jésus leur fait des recommandations sur leur mission d’évangélisateurs et le récit se termine par ces mots : « et moi je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin des temps » (28, 20). On suppose qu’à partir de ce moment, il fut enlevé auprès de Dieu.

*Marc, dans son Évangile, ne parle ni de temps ni du lieu mais il dit qu’après avoir apparu  à diverses reprises, alors qu’il était à table avec les Onze, il les envoie en mission puis : « Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu » (16, 19)

*Luc, qui est aussi l’auteur des Actes, reste vague sur la localisation : « il les amena jusque vers Béthanie » (24, 50) mais  il ne dit  pas combien de temps après Pâques. Dans son Évangile, la description de l’Ascension est plus sobre que dans les Actes : « Or, comme il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel. » (36, 50).

*Jean qui a visiblement inspiré le sculpteur de cette plaque évoque une Ascension très discrète, sans témoins, qu’il situe le matin de Pâques. Jésus vient d’apparaitre à Marie de Magdala qui l’a reconnu après l’avoir pris pour le gardien du jardin et il lui dit : « Ne me retiens pas car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Pour toi, va trouver mes frères et dis leur que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu » (20, 17). Cette annonce n’empêche pas Jésus de revenir, le soir même, pour voir ses disciples enfermés dans la maison par crainte des Juifs (20,19). Jean nous fait comprendre ici que le temps du Ressuscité n’est plus celui des hommes. Il apparait quand il veut dans le temps des hommes, mais avec la Résurrection, il est entré définitivement dans le temps et le monde de Dieu. C’est pourquoi on ne peut distinguer Pâques du retour vers le Père. Ressuscité par la puissance de Dieu (Ac ; 2, 24), il retourne à Dieu. C’est le sens de l’avertissement donné à Marie de Magdala : Inutile de le chercher physiquement, il n’est plus là.

 

Description de l’image

Sur la partie gauche est représenté un édicule en pierre, de facture très soignée, composé d’un socle cubique comportant sur sa face antérieure une porte en bois à panneaux moulurés. Au-dessus s’élève une tourelle avec une arcature qui l’entoure, surmontée par un dôme. Les deux parties du monument sont ornées de niches ou de médaillons enfermant des statues ou des bustes. Ce type d’architecture évoquant les mausolées impériaux, se retrouve sur une série d’ivoires des Ve et VIe siècles. Il est identifié comme l’une des représentations de la tombe de Jésus aménagée à l’époque de Constantin, sur le Golgotha, à partir de 325. Cette tombe était enfermée dans l’église ronde de l’Anastasis ou de la Résurrection. Ici, de manière anachronique, le monument est sensé représenter le tombeau de Jésus, peu après qu’il y fut déposé, dans un jardin évoqué par un olivier sur lequel des colombes picorent des olives.

Devant le tombeau est assis un jeune-homme s’adressant à trois femmes qui s’avancent. Il s’agit de la visitation sepulcri au matin de Pâques. On observe deux détails inhabituels dans ce type de figuration : les femmes ne portent pas les aromates et les parfums ; la porte du tombeau est fermée. On note également deux soldats : l’un d’eux, endormi, est accoudé sur la partie inférieure du monument, l’autre tient encore sa lance mais doit être assoupi selon l’indication de l’Evangile (Mt. 28, 13).

Dans le quart supérieur droit de l’image figure une autre scène, visiblement en lien avec la première. Un personnage jeune, imberbe s’éloigne du tombeau et gravit une montagne, soutenu par une main, symbole de la puissance en action, sortie des nuées du ciel, qui l’attire à lui. Il s’agit du Christ, ressuscité par la puissance de l’intervention divine.  Il rejoint son Père rendu invisible par la nuée qui le cache aux yeux des deux hommes installés sur le flanc de la montagne. L’un d’eux, terrorisé par la manifestation divine se cache la face tandis que l’autre, les mains ouvertes devant lui contemple le prodige en train de s’accomplir. Si le sculpteur a évoqué subtilement le thème lucanien de  l’Ascension sur une montagne, il n’a pas retenu l’image d’une élévation en présence des disciples, avec apparition d’anges, selon la description des Actes des Apôtres (1, 9-11) qui avait essentiellement valeur pédagogique : le temps des apparitions postpascales est terminé.

 

Interprétation

L’artiste qui a sculpté cette plaque a voulu montrer, conformément au court récit de Jean, qu’on ne peut distinguer la Résurrection de l’Ascension. D’ailleurs, durant les quatre premiers siècles, il n’y a pas de fête propre de l’Ascension. Alors que l’on distingue dans le Nouveau Testament une commémoration de Pâques à date fixe, le premier jour de la semaine, il faudra attendre  la fin du IVe siècle pour voir apparaître en quelques lieux une fête de l’Ascension. Il semble même que, parfois  jusqu’au Ve siècle, Pentecôte et l’Ascension sont célébrées ensemble. Ce qui nous laisse entendre que l’ivoire sculpté est antérieur à la réception universelle par les Églises, d’une fête propre de l’Ascension. D’où le caractère exceptionnel, si ce n’est unique, de cette figuration.

On retrouve dans l’image sculptée un certain nombre de stéréotypes : La représentation d’un Christ jeune, imberbe, évoque la jeunesse et la beauté éternelle du Ressuscité sur lequel le temps n’a plus d’emprise ; la manifestation de Dieu, qui se dérobe aux regards humains derrière un nuage, provoque toujours surprise effroi et admiration. Les deux personnages qui expriment ces sentiments évoquent bien plus les apôtres qui ont assisté à la Transfiguration que ceux qui, dans le récit des  Actes, étaient présents à l’Ascension. On peut noter l’originalité de l’artiste qui s’affranchit des textes et des codes iconographiques : La porte du tombeau reste fermée, ce qui n’empêche pas le Christ ressuscité de s’en évader comme il a su se rendre présent aux apôtres enfermés dans la maison, par crainte des Juifs (Jn. 20, 19) ; les femmes viennent au tombeau, mais sans aromates uniquement, semble-t-il, pour apprendre qu’il n’est plus là. Car l’intérêt de la scène figurée est ailleurs que dans ce monument voué à la mort : les femmes ne peuvent le percevoir car elles tournent le dos à ce qui est essentiel.

Ainsi, cet ivoire illustre d’une manière synthétique, sans autre équivalent iconographique ancien, l’idée théologique que la Résurrection (dont personne n’a été témoin, puisque même les soldats dormaient), et l’Ascension (que les femmes venues au tombeau ne voient pas), ne sont qu’un seul et même mouvement, sans distance de temps entre les deux, à accueillir dans la foi. Une foi en laquelle Marie de Magdala est confirmée lorsqu’elle reconnait le Ressuscité et qu’elle reçoit de lui cet ordre : «  Pour toi, va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père qui est votre Père et vers mon Dieu qui est votre Dieu » (Jean 20, 17).


 

Annulation des cultes et rassemblements à partir du 15 mars 2020

Chers amis,

Carcassonne le dimanche 15  mars 2020

 

Nous sommes aujourd’hui devant une lourde responsabilité.

Une responsabilité qui mobilise, à la fois la force de notre foi et notre raison.

La solidarité, le civisme, l’attention à autrui, doivent nous conduire, nous protestants, issus de la Paroisse de Carcassonne, à l’écoute et au soutien de nos sœurs et de nos frères et de nos concitoyens.

Nous ne pouvons prendre le risque, aussi faible soit-il compte tenu de notre petit nombre, que ce virus se répande dans notre ville à l’occasion et à l’issue de nos cultes où qu’il atteigne ceux d’entre nous les plus âgés, les plus fragiles.

Nous avons pris la décision d’arrêter à compter du 14 mars tous les cultes et rassemblements (Ecole biblique, catéchèse, la conférence de Pierre Marque , l'Assemblée Générale) jusqu’à nouvel ordre.

Ceci nous est difficile, nous coûte, mais la solidarité et notre foi nous le demandent.

 

Profitons aussi des avantages du téléphone, d’internet, qui permettent d’offrir à nos sœurs et nos frères, avec notre Pasteur, le soutien de l’Evangile.

Pour joindre la Paroisse : 04 68 43 25 68

 

Vous pouvez entendre l’Eglise Protestante Unie sur :

·       France Culture (FM 96.5), le dimanche matin de 8h30 à 9h pendant la tranche protestante.

·       Notre pasteur Charles Klagba est diffusé sur R.C.F (FM 98.2) « Présence protestante » tous les jeudis soir à 20h et tous les dimanches matin à 10h,

·       France 2 le dimanche matin.

·       Les conférences de Carême sur France Culture à 16h, chaque dimanche. C’est un temps de réconfort et d’encouragement.

 

Le Conseil Presbytéral de l’Eglise Protestante Unie de Carcassonne - Ensemble de l'Aude


 

Assemblée Générale 2020

Information : l’Assemblée Générale (prévue pour dimanche 29 mars 2020)

est annulée pour cause de confinement.

Veuillez ne pas tenir compte des invitations reçues par courrier.


 

mercredis du temple 2020

Conférences-débat

« Les mercredis du temple »

2 0 2 0

 

 L’attitude des religions face à l’argent

 

• 25 mars, 18h30, regard protestant (avec Pierre MARQUE). conférence annulée

• 6 mai, 18h30, regard catholique (avec Luc CARAGUEL).

• 3 juin, 18h30, regard juif (avec Monique-Lise COHEN).

 

au Temple protestant, 53 rue Antoine Marty, CARCASSONNE

(-> pour télécharger le dépliant)


 

Journée oecuménique 2020

Journée Mondiale de Prière des femmmes

Vendredi 6 Mars à 18h00 à l'Eglise de Maquens 

 

Ce temps de prière oecuménique, préparé à Carcassonne depuis quelques années par un collectif de femmes chrétiennes (catholiques, protestantes et orthodoxes) est un temps de prière autour du globe terrestre.

 


 

retraite spirituelle 2020

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE CAREME

EGLISE PROTESTANTE UNIE - ENSEMBLE DE L’AUDE

 

 Cheminer avec le Christ vers Pâques…

Dans le recueillement et la méditation, s’ouvrir à soi, rencontrer les autres, vivre une communion fraternelle dans un espace qui inspire la sérénité….

 

--------------------- 13 et 14 mars 2020 ----------------------

 Vendredi 13 mars :       10h00 à 20h00

 Samedi 14 mars :           8h30 à 16h00

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Lieu : MALPORTEL- Montolieu, Chez Walburg PROBST, (->voir plan d'accès)

Hébergement et repas légers

Libre participation aux frais

 

Inscription au plus tard le 08 mars 2020… Attention : places limitées !!!!

  • Pour Carcassonne : auprès de Denise Servière :     04 68 24 46 14
  • Pour Narbonne : auprès de Georges d’Humières : 06 73 61 46 62

 

Conférence Elian Cuvillier

Le dimanche 2 février à 14h à Narbonne :

conférence présidée par Elian Cuvillier spécialiste du Nouveau Testament à l’Institut Protestant de théologie de Montpellier sur l’Apocalypse de St Jean.

Covoiturage possible à partir de Carcassonne soit directement après le culte (prévoir sa saquéta), soit départ 13h du temple.

(Contact Denise Servière.)


 

prière pour l’unité des chrétiens

Du 18 au 25 Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

 

Le mercredi 22 janvier 2020 à 15h30 à Notre Dame de l’Abbaye :

conférence animée par le père Gilles Seménou : « Au fil des écritures, l’hospitalité chemin d’humanité ».

 

Le vendredi 24 janvier 2020 à 18h30 au temple :

célébration œcuménique présidée par le pasteur Charles Klagba, l’abbé Bruno Garouste et le Père François Faure.


 

temps de rencontre à Malportel

Le jeudi 16 janvier 2020 à 15h30 au domaine de Malportel chez Walburg Probst :

temps de rencontre à l’écoute du témoignage d’Isabelle Hugues en visite en Polynésie Française

avec les diaconesses de Reuilly.

Nous sommes une église disséminée et nous souhaitons aller à la rencontre des paroissiens.