Solidaires au nom de Jésus-Christ
Quand l’église reconnaît sa vocation diaconale
Trois questions :
1)
- Quels sont les enjeux pour la société des actions de solidarité
menées au nom de Jésus Christ et quel est l’apport possible de la
communauté ecclésiale en ce domaine ?
Les chrétiens n’ont pas le « le monopole du cœur », mais en s’appuyant sur la fraternité et sur l’espérance qui leur sont données en Jésus de Nazareth, ils peuvent constituer dans la société, des foyers de relations nouvelles.
2)
-Comment la
présence et
l’engagement auprès des personnes en
difficulté peuvent-ils constituer un apport pour la vie ecclésiale et
pour le
cheminement humain et spirituel de chacun de ses membres ?
Les protestants rejettent la justification par les œuvres ( les catholiques aussi).L’engagement diaconal comme conséquence de la foi, et l’affirmation de la justification par la grâce (je suis accepté par Dieu sans condition)peuvent être compris :
-comme expression de la reconnaissance à Dieu, comme réponse à l’amour premier de Dieu
-comme imitation de Jésus (Bonhoeffer « Notre service, c’est d’imiter Jésus qui s’est donné lui-même »)
-comme expression de la vie nouvelle que Dieu suscite chez ses fidèles
-comme manifestation du salut reçu :
pour Calvin « la sanctification ( une existence réglée sur les prescriptions bibliques) exprime, dans la vie quotidienne, la réalité de la justification.
3) -Est-il utile, est-il
nécéssaire, de faire
place à un ministère
diaconal dans nos Eglises, et, si oui, comment pourrait-on le définir
et le
reconnaître ?
Pour réfléchir à ces questions
Il est proposé quelques pistes :
-faire le point sur les actions menées localement
-donner la parole aux différents acteurs et s’interroger sur la façon dont ils comprennent l’articulation entre la relation avec Dieu et la relation avec les autres.
-faire le point sur les réalités et les besoins locaux.
-interroger les relations entre les lieux d’Eglise qui privilégient le culte et ceux qui privilégient le service.
-réfléchir au ministère diaconal
C’est un résumé un peu rapide du dossier synodal sur la diaconie et sur les nombreuses questions que pose à nos communautés ecclésiales l’engagement au service de l’autre.
Dans nos paroisses de Narbonne et Carcassonne, il n’y a pas de service d’entraide protestante, mais des engagements individuels et multiples de paroissiens dans des actions au service des autres.
Vous souhaitez apporter
votre contribution
à ce débat, vous pouvez le faire par
courrier en l’adressant à
Denise Servière, La Rouge, 11310 Saissac (présidente du
conseil presbytéral)
Par
mail : rives.claudine@orange.fr